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Services publics Les ruraux se sentent abandonnés

© C. Faimali/GFA

L’Ifop vient de rendre public une étude « Territoires ruraux : perceptions et réalités de vie » réalisée pour Familles rurales auprès de deux échantillons représentatifs, l’un de l’ensemble des Français, l’autre de l’ensemble des ruraux.

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Décalage de perception

Cette enquête révèle un décalage de perceptions entre une opinion qui associe d’abord la ruralité à des difficultés socio-économiques (46 % des citations des Français) et des ruraux qui, dans leur quasi-totalité, se disent satisfaits de vivre dans le monde rural et l’associent spontanément à une qualité de vie remarquable (62 % des citations des ruraux).

Malgré cette qualité de vie, les ruraux expriment néanmoins un sentiment d’abandon lié à un recul des services publics et à l’origine d’un pessimisme marqué vis-à-vis de l’avenir (56 % des ruraux sont pessimistes au sujet de leur avenir contre 49 % des Français).

Une réelle attractivité des territoires ruraux

L’étude révèle par ailleurs une réelle attractivité des territoires ruraux qui apparaissent en phase avec les aspirations des Français pour une meilleure qualité de vie. Pour 81 % des Français, vivre à la campagne représente la vie idéale, qu’ils y travaillent ou non. Seuls 19 % aspirent à une vie totalement urbaine, comme lieu de vie et de travail.

60 % des Français déclarent que s’ils devaient créer une entreprise, ils souhaiteraient le faire en milieu rural. Mais cette attractivité est conditionnée à la présence de services de proximité et de solutions de mobilité. Aux yeux des Français, l’installation de nouveaux habitants en milieu rural est avant tout conditionnée par la présence de services publics (70 % des citations), suivie d’une offre d’emploi et de transports suffisants (62 % et 54 % des citations).

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